(Ottawa – 18 novembre 2019) L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) condamne le siège violent de l’Université chinoise de Hong Kong (CUHK) et de l’Université polytechnique de Hong Kong mené par les autorités policières.
« Les forces de l’ordre de Hong Kong ont lancé de véritables attaques militaires contre les manifestants retranchés dans les deux campus, faisant usage de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc sur des personnes qui tentaient de s’échapper, et empêchant le personnel médical de venir en aide aux blessés », a déclaré David Robinson, directeur général de l’ACPPU. « Il est toujours inacceptable de s’attaquer à des établissements d’enseignement, et dans ce cas-ci, les autorités alimentent la violence quand elles devraient faire preuve de retenue. »
D’après des comptes rendus, des centaines d’étudiants ont été blessés dans les affrontements avec la police. À la CUHK, fréquentée par 20 000 étudiants, des témoins ont déclaré que le raid policier semblait avoir pour but délibéré de provoquer les étudiants, car il n’y avait aucune manifestation sur le campus avant l’assaut de la police.
Amnistie internationale a signalé que les forces policières hongkongaises brutalisaient et torturaient systématiquement les manifestants prodémocratie.
« Les derniers événements constituent une violation intolérable des droits de la personne, a affirmé David Robinson. L’ACPPU et ses membres exigent que les autorités de Hong Kong mettent immédiatement fin à la violence systématique exercée contre les manifestants, et respectent les droits et les libertés des citoyens garantis par les normes internationales. »