(Ottawa – 22 octobre 2019) Les associations du personnel académique des universités du Cap-Breton, du nord de la Colombie-Britannique et d’Algoma se préparent à d’éventuelles mesures de grève pour le cas où les négociations en cours n’aboutiraient pas à un règlement.
La semaine dernière, les membres de l’association du personnel académique de l’Université du Cap-Breton (CBUFA) ont voté massivement en faveur d’une grève devant l’impasse des négociations. Au nombre des points en litige figurent le soutien de l’équité dans l’enseignement et la recherche ainsi que les salaires. Les parties ont déposé une demande de conciliation. « Bien que la situation soit frustrante, elle n’est pas surprenante, a déclaré le président de la CBUFA, Calvin Howley. Le blocage des négociations est devenu pratique courante non seulement à l’Université du Cap-Breton mais aussi dans d’autres universités de la Nouvelle-Écosse. »
À l’Université d'Algoma (AUFA), les membres de la section locale 685 du SEFPO ont voté à 85 % en faveur du déclenchement d’une grève le 11 octobre et les parties sont maintenant en conciliation. Les points toujours en litige sont les salaires, la position de l’employeur voulant que les membres du personnel académique contractuel s’engagent à accorder 24 heures de plus par cours dans la durée du travail sans toucher de revenus supplémentaires et la volonté de l’employeur de réduire considérablement l’accès à la gratuité des frais de scolarité.
Les membres de l’association du personnel académique de l’Université du nord de la Colombie-Britannique (UNBC-FA) ont voté à 84,2 % en faveur de l’octroi d’un mandat de grève à leur équipe de négociation. L’employeur exige des concessions sur le congé de maternité, le congé parental, l’ancienneté et le droit du premier refus, ainsi que sur la permanence et les promotions.