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Nouveau sondage : Les Canadiens croient à l’éducation postsecondaire et il devrait en être de même de nos partis politiques fédéraux

(Ottawa – 23 juillet 2019) Les Canadiens estiment que l’éducation postsecondaire a un impact positif, que cette formation est plus pertinente que jamais dans notre monde en mutation rapide et qu’elle renforce nos capacités à faire face aux défis, selon un nouveau sondage réalisé par Abacus Data pour l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU).

Les résultats de ce sondage arrivent à point nommé puisque les ministres provinciaux et territoriaux responsables de l’éducation se rencontrent à Victoria les 24 et 25 juillet dans le cadre du Conseil des ministres de l’Éducation (CMEC) afin de discuter des enjeux cruciaux liés à l’éducation postsecondaire à l’aube des élections fédérales.

Parmi les constatations du sondage :

  • La grande majorité (78 %) des répondants estiment que les universités et les collèges ont un impact positif sur l’orientation du pays;
  • La plupart des Canadiens croient que l’éducation postsecondaire s’avère plus pertinente que jamais, 70 % étant d’accord pour dire qu’« il importe plus que jamais d’acquérir une formation postsecondaire compte tenu des mutations dans l’économie et la société »;
  • Lorsqu’on fait savoir aux répondants que le Canada compte la plus grande proportion de diplômés postsecondaires parmi les pays comparables, deux tiers (65 %) d’entre eux estiment que cela fait du Canada un meilleur endroit où vivre, un point de vue partagé quels que soient les groupes démographiques, régionaux et socio-économiques. La majorité des Canadiens de toutes les allégeances politiques sont également de cet avis;
  • 93 % des Canadiens poursuivraient des études postsecondaires s’il n’y avait pas de frais de scolarité à payer, ce qui indique que le coût est un facteur de l’apprentissage permanent.

« Le sondage révèle aussi que les Canadiens sont préoccupés par de nombreuses questions telles que le changement climatique, le vieillissement de notre population et l’accroissement des inégalités économiques et sociales, souligne le directeur général de l’ACPPU, David Robinson. Dans ce contexte, les Canadiens reconnaissent pleinement l’importance de l’éducation postsecondaire pour préparer les étudiants à réussir dans l’économie moderne, assurer la formation de la prochaine génération d’innovateurs, réaliser des travaux de recherche et faire connaître aux étudiants une vaste gamme de points de vue et de perspectives. »

L’ACPPU demande à tous les partis politiques fédéraux de manifester pour l’éducation postsecondaire le même soutien que la plupart des Canadiens s’attendent à obtenir du gouvernement, grâce aux démarches suivantes :

  • Veiller à ce que tous les étudiants qui souhaitent faire des études collégiales ou universitaires puissent le faire, peu importe leur capacité à payer (84 %);
  • Investir davantage dans la création de postes d’enseignement à temps plein au niveau postsecondaire (85 %);
  • Réduire les effectifs des classes dans les collèges et les universités (64 %);
  • Éliminer totalement les frais de scolarité au niveau postsecondaire (61 %).

« L’éducation postsecondaire contribue à rendre le Canada plus uni, plus fort et bien placé pour relever les défis d’aujourd’hui et ceux de l’avenir, affirme David Robinson. Le gouvernement fédéral doit soutenir le secteur et le renforcer partout au pays. »

Contact pour les médias : Lisa Keller, agente des communications, Association canadienne des professeures et professeurs d’université, 613-726-5186 (bureau); 613-222-3530 (cellulaire)

*Méthodologie – Le sondage a été mené en ligne du 24 au 30 avril auprès de 1 500 résidents canadiens âgés de 18 ans et plus. La marge d’erreur pour un échantillon aléatoire comparable de même taille sur une base de probabilité est de +/‐ 2,53 %, 19 fois sur 20. Les chiffres ont été pondérés en fonction des données du recensement pour s’assurer que l’échantillon correspond à l’ensemble de la population du Canada, en fonction de l’âge, du sexe, du niveau d’éducation et de la région. L’addition des totaux pourrait ne pas égaler 100 %, car ceux-ci ont été arrondis.