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Déclaration de l’ACPPU au sujet du rapport d’enquête sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées

(Ottawa – 6 juin 2019) L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) demande au gouvernement de prendre les mesures qui s’imposent pour mettre en œuvre les 231 recommandations formulées dans le rapport rendu public lundi sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (FFADA).

« Le rapport établit clairement que les femmes, les filles et les personnes bispirituelles autochtones ont subi des taux disproportionnés de violence tout au long de l’histoire de notre pays et qu’un grand nombre d’entre elles ont été assassinées ou ont tout simplement disparu, souligne le directeur général de l’ACPPU, David Robinson. La violence inacceptable fondée sur le genre à laquelle elles continuent d’être confrontées est une honte et nous demandons au gouvernement fédéral de mettre en œuvre les appels à la justice lancés dans le rapport. »

Ce document est l’aboutissement de plus de deux années d’audiences tenues partout au pays au cours desquelles ont été entendus les témoignages de quelque 2 000 survivantes d’actes de violence, de leurs familles et d’experts, de même que les récits détaillés sur les traumatismes et les conditions difficiles de marginalisation qui ont dévasté de nombreuses communautés autochtones.

« L’ACPPU applaudit la détermination et l’engagement social qui ont inspiré et motivé l’enquête, ajoute David Robinson. À présent, néanmoins, nous devons apporter les changements nécessaires sur les plans légal et social pour faire en sorte que non seulement plus jamais personne ne soit victime de pareilles injustices et inégalités, mais aussi que les cicatrices du passé puissent guérir. »