(Ottawa – Le 26 avril 2019) Le 28 avril, l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) se tiendra solennellement aux côtés des syndicats et des associations d’employés dans tout le pays pour souligner le Jour de deuil national à la mémoire des personnes mortes ou blessées au travail.
Il est triste de constater que, selon les dernières statistiques de l’Association des commissions des accidents du travail (ACATC), 951 décès sont survenus en 2017 dans les milieux de travail au Canada, soit 46 de plus que l’année précédente.
Et la présence dans ce groupe de victimes de 23 jeunes travailleurs âgés de 15 à 24 ans est particulièrement bouleversante.
Il est inexcusable que non seulement de telles tragédies surviennent encore chaque année au travail, mais qu’elles soient en nombre croissant. Les amis, les parents et les collègues des travailleurs morts ou blessés subissent un traumatisme d’une horreur sans nom.
À l’occasion du Jour de deuil national, l’ACPPU demande aux gouvernements fédéral et provinciaux d’examiner de près pourquoi si peu d’employeurs sont tenus véritablement responsables de ces événements; d’investir dans la formation des policiers et des procureurs de la Couronne pour qu’ils appliquent correctement les règles de sécurité sur les lieux de travail; et que les ministères du Travail, les services policiers et d’autres autorités compétentes dans les provinces travaillent mieux ensemble afin que les décès au travail deviennent une chose du passé et que les générations actuelles et futures soient protégées.