(Ottawa — 8 mars 2019) En cette Journée internationale des femmes, le personnel académique se joint à toutes les femmes du pays et du monde entier pour rendre hommage aux réalisations des femmes et aux progrès accomplis vers l’égalité des sexes.
L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) souligne les gains collectifs obtenus au fil des ans, tout en reconnaissant qu’il reste encore beaucoup à faire et que les femmes dans le milieu académique, particulièrement les femmes autochtones et celles faisant partie des groupes revendiquant l’équité, se heurtent encore à des obstacles dans leur cheminement professionnel.
Le rapport de l’ACPPU intitulé Éducation postsecondaire : qu’en est-il de la diversité et de l’équité au sein du corps enseignant a mis en lumière certaines des barrières auxquelles sont encore confrontées les membres féminins du personnel académique, comme le fait qu’elles sont sous-payées et surreprésentées dans les échelons inférieurs et parmi les titulaires de contrats de courte durée.
Les résultats d’un sondage national mené par l’ACPPU auprès de 2 600 membres du personnel académique contractuel (PAC) ont également montré que les femmes au sein du PAC font plus d’heures de travail par cours par semaine que leurs collègues masculins et sont plus susceptibles de faire partie de ménages à faible revenu. Ce sont là des enjeux auxquels il faut s’attaquer pour que les femmes soient des membres à part entière de la communauté académique.
Les prochaines élections fédérales auront lieu l’automne prochain. Il est temps que tous les partis politiques s’engagent à mettre en place les politiques et le financement qui assureront que nos collèges et universités sont des milieux de travail équitables.