(Ottawa – 19 mars 2019) Le budget fédéral dévoilé aujourd’hui contient de bonnes initiatives pour favoriser l’apprentissage, mais fera peu pour garantir l’accessibilité et la qualité du secteur postsecondaire au pays, croit l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU).
« Nous accueillons favorablement les investissements qui permettront d’améliorer l’accès au secteur postsecondaire, mais nous avons besoin d’un partenaire fédéral plus fort pour réellement renforcir l’infrastructure du savoir de notre pays. Le temps est venu pour la mise en place d’un cadre multilatéral pour l’apprentissage », souligne le directeur général de l’ACPPU, David Robinson.
Dans son budget 2019, le gouvernement fédéral prévoit une baisse des taux d’intérêt pour les prêts étudiants, une bonification du Programme de bourses supérieures du Canada, de nouveaux fonds dans l’éducation des étudiants inuit et métis et une légère augmentation du financement pour les étudiants des Premières nations.
Le budget 2019 comprend également du financement pour la formation des travailleurs adultes. Ces investissements se feront par la bonification de programmes fiscaux existants et du programme de l’assurance-emploi.
La dernière hausse fédérale du financement de base des collèges et des universités remonte à 2007.
L’ACPPU représente au-delà de 72 000 membres du personnel académique en poste dans 125 universités et collèges partout au Canada.
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