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L’ACPPU dénonce l’interdiction d’activités politiques au Collège Durham

(Ottawa – 23 mai 2018) Dans une lettre adressée au président du Collège Durham, Don Lovisa, l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) demande à ce dernier d’annuler une nouvelle politique de l’établissement visant à interdire à tous les membres du personnel de participer à des activités politiques.

La lettre [en anglais seulement] souligne qu’une telle interdiction – qu’elle soit applicable sur le campus ou à l'extérieur – non seulement impose des restrictions injustifiables aux activités politiques du personnel, mais constitue également une atteinte sérieuse à la liberté académique et aux droits démocratiques fondamentaux.

« La liberté académique implique le droit pour tous les membres du personnel académique de s’engager dans des activités politiques et d’exprimer leur appui ou leur opposition à un parti politique tant dans l’enceinte qu’à l’extérieur de leur établissement. Les universités et les collèges sont des lieux où les débats sur des questions d’intérêt public doivent être encouragés et non pas étouffés », peut-on lire dans la lettre.

Le président Lovisa a tenté de justifier l’interdiction en laissant entendre qu’elle était requise par la Loi de 2006 sur la fonction publique de l’Ontario. Cependant, comme l’explique la lettre de l’ACPPU, cette loi ne s’applique pas, car les collèges ne sont pas considérés comme des « organismes publics » ni comme des « sociétés d’État » au sens où l’entend la Loi et les employés des collèges ne sont pas des « fonctionnaires ».

L’ACPPU a soumis cette question à son Comité de la liberté académique et de la permanence de l’emploi pour qu’il en fasse un examen.

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Contact pour les médias :

Lisa Keller, agente des communications, Association canadienne des professeures et professeurs d’université
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