(Ottawa – 16 octobre 2017) L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) se range du côté des quelque 12 000 professeurs et bibliothécaires en grève dans les collèges de l’Ontario pour obtenir une entente équitable.
Devant le refus du Conseil des employeurs des collèges de consentir à des contrats de plus longue durée pour les professeurs engagés à temps partiel et à des garanties en matière de liberté académique, les professeurs, représentés par le Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario (SEFPO), ont débrayé aujourd’hui.
« Nous avons soigneusement rédigé une proposition qui était une réponse équitable et raisonnable aux préoccupations du Conseil au sujet des coûts », a déclaré JP Hornick, président de l’équipe de négociation du syndicat. « Malheureusement, le Conseil a même rejeté les éléments de la proposition qui n’avait aucune incidence sur les coûts, comme les contrats de plus longue durée pour les professeurs contractuels et la liberté académique. »
« Les professeurs des collèges de l’Ontario prennent position pour la qualité de l’éducation et ils ont le soutien de l’ensemble du personnel académique au pays », dit le directeur général de l’ACPPU, David Robinson. « Les principes en cause – la sécurité d’emploi, la liberté académique et une meilleure gouvernance – méritent que l’on se batte pour les défendre. »
Le SEFPO demande que le nombre de professeurs à temps plein soit égal au nombre de professeurs contractuels. Il représente les professeures et professeurs en poste dans 24 collèges publics de l’Ontario.