(Ottawa – 5 octobre 2017) L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) célèbre aujourd’hui la Journée mondiale des enseignants proclamée par l’UNESCO. Cette année marque également le 20e anniversaire de l’adoption, par la Conférence générale de l’UNESCO en 1997, de la Recommandation concernant la condition du personnel enseignant de l’enseignement supérieur.
L’ACPPU a joué un rôle de premier plan dans l’élaboration et l’adoption de la Recommandation à titre d’instrument normatif non contraignant qui constitue un cadre de référence international de pratiques recommandées concernant les droits et responsabilités des professeurs de l’enseignement supérieur.
La Recommandation établit des directives internationales sur la liberté académique, la gouvernance collégiale, les droits syndicaux et de négociation collective, les droits et libertés individuels, les conditions de travail et les autres droits professionnels.
« La Recommandation est aujourd’hui plus pertinente que jamais, affirme le directeur général de l’ACPPU, David Robinson. Au Canada, des défis toujours plus grands s’imposent pour trouver un emploi sûr et obtenir de bonnes conditions de travail dans le secteur de l’éducation postsecondaire. Dans d’autres régions du monde, bon nombre des membres du personnel académique risquent leur vie pour pouvoir mener leurs recherches, enseigner à des étudiants ou simplement exercer leurs libertés civiles. »
C’est en 1994 que l’UNESCO a proclamé pour la première fois le 5 octobre Journée mondiale des enseignants. Le slogan de cette année « Enseigner en liberté, autonomiser les enseignants » met particulièrement l’accent sur l’autonomie institutionnelle et la liberté académique.