Le rétablissement du poste de conseiller scientifique en chef du Canada contribuera à ce que des considérations scientifiques éclairent le gouvernement fédéral dans l’orientation de ses politiques, déclare l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU). 

« Le conseiller scientifique principal peut faire en sorte que des données probantes appuient les politiques publiques », affirme David Robinson, directeur général de l’ACPPU. « On a grandement besoin de conseils impartiaux, mais cette impartialité n’est possible que si le conseiller est entièrement indépendant et rend compte au Parlement, et non pas au gouvernement en place. »

L’ACPPU a préconisé l’établissement d’un poste de conseiller scientifique parlementaire et l’a d’ailleurs recommandé dans le mémoire qu’elle a présenté dans le cadre de l’examen du soutien fédéral à la science fondamentale lancé en juin dernier par la ministre des Sciences, Kirsty Duncan.

L’ACPPU représente 70 000 membres du personnel académique en poste dans 122 universités et collèges au Canada.

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