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Un rapport recommande une réforme en profondeur à l’Université de Dalhousie et à la Régie de la santé de la N.-É.

L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) accueille favorablement les conclusions et recommandations d’une enquête indépendante menée relativement à des différends de longue date entre trois membres du personnel enseignant clinicien, la faculté de médecine de l’Université Dalhousie et la Régie régionale de la santé Capital.

Un comité d’enquête indépendant a été mandaté par l’ACPPU pour se pencher sur les dossiers de l’oncologue Michael Goodyear, de la cardiologue Gabrielle Horne et du chimiste médical Bassam Nassar. Les points de désaccord touchaient le droit de ces enseignants de critiquer les actions de collègues, de choisir leurs collaborateurs pour leurs recherches et de préconiser des changements dans les traitements médicaux.

Dans son rapport, le comité constate le ratage systémique des politiques et des procédures encadrant la relation entre l’Université Dalhousie et l’instance qui s’appelait à l’époque Régie régionale de la santé Capital.  

« Les conflits ont été aggravés par des failles fondamentales dans la convention d’affiliation conclue entre l’Université Dalhousie et la Régie régionale de la santé Capital », a déclaré David Robinson, directeur général de l’ACPPU.  « La convention place le personnel enseignant clinicien en situation de vulnérabilité en ne reconnaissant pas l’importance capitale de la liberté académique et en négligeant de protéger celle-ci. »

Le comité recommande que les demandes pendantes des Drs Horne et Goodyear fassent l’objet d’un règlement juste, et que l’Université de Dalhousie ainsi que la nouvelle Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse négocient une nouvelle convention de collaboration offrant au personnel enseignant clinicien une meilleure protection de ses droits.

« Le personnel enseignant clinicien a été exclu de l’association du personnel académique de l’Université Dalhousie parce qu’une loi de la Nouvelle-Écosse, la Trade Union Act, interdit aux médecins autorisés de la province d’adhérer à un syndicat », fait remarquer David Robinson. « Il en ressort que les professeurs de clinique ne jouissent pas des mêmes protections et des mêmes droits que leurs collègues à l’Université, et qu’ils n’ont pas le droit de constituer un syndicat qui défendrait leurs intérêts ou de faire partie d’un tel syndicat. Le rapport devrait amener le gouvernement provincial à intervenir immédiatement pour modifier la loi afin de permettre aux médecins autorisés d’être membres d’un syndicat. »

On peut lire le rapport (en anglais) du comité indépendant à l’adresse : www.dal-cdhainquiry.ca

L’ACPPU est le porte-parole national de 68 000 membres du personnel académique et général en poste dans plus de 100 universités et collèges au Canada.

 

Ressources

 

 

Contact pour les médias

 

Angela Regnier, agente de communication de l’Association canadienne des professeures et professeurs d'université, 613-726-5186 (bureau), 613-601-6304 (cellulaire)