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L’Université du Cap-Breton s’apprête à faire des mises à pied

L’association nationale représentant le personnel académique du Canada s’inquiète de la décision prise par l’administration de l’Université du Cap-Breton d’invoquer une clause de la convention collective permettant de licencier des employés.

L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) souligne que cette décision pourrait engendrer une réduction de 15 % du personnel académique et créer un précédent dans le secteur de l’éducation postsecondaire.

« La mise à pied de professeurs et d’autres membres du personnel académique est extrêmement rare et ne survient que lorsqu’une université ou un collège réussit à démontrer un déficit chronique récurrent dans son budget et après avoir consulté l’association du personnel académique concernée, a dit le directeur général de l’ACPPU, David Robinson. Cette décision est d’autant plus scandaleuse quand on sait que l’Université du Cap-Breton a enregistré des surplus au cours des dernières années et que l’établissement n’a pas réussi à prouver qu’elle vivait une crise financière qui justifie ces coupes d’emplois. »

M. Robinson ajoute que l’ACPPU offrira tout son soutien à l’Association du personnel académique de l’Université du Cap-Breton et à ses membres autant dans ses démarches pour contester les mises à pied que dans son enquête pour dresser un portrait juste de la situation financière de l’établissement.

Contact pour les médias

Angela Regnier, agente de communication de l’Association canadienne des professeures et professeurs d'université, 613-726-5186 (bureau), 613-601-6304 (cellulaire)