Le syndicat représentant le personnel académique à temps plein de l’Université d’Ottawa demande aux tribunaux de déterminer si son employeur est contrevenu à la Loi visant à geler la rémunération dans le secteur public en haussant le salaire de ses hauts dirigeants.
« L’Université avertit les facultés qu’elles doivent se préparer à couper les programmes, les assistants d’enseignement, les services bibliothécaires et j’en passe et nos étudiants sont parmi ceux qui paient les frais de scolarité les plus élevés au pays, a indiqué la présidente de l’APUO, Jennifer Dekker, dans un communiqué de presse. Il est donc raisonnable de demander pourquoi les administrateurs s’octroient des hausses de salaires faramineuses alors que le gouvernement provincial a clairement indiqué que les administrateurs du secteur public ne recevraient pas de hausse de salaire. »
Selon les informations diffusées sur la liste « Sunshine » de l’Ontario, l’APUO a découvert notamment qu’un haut dirigeant de l’Université d’Ottawa a reçu une hausse de salaire de 40 %.
L’APUO allègue que ces hausses de salaires sont illégales en vertu de la Loi sur la responsabilisation du secteur parapublic adopté en 2010, qui statue que les salaires des hauts dirigeants des universités et autres institutions ne peuvent être augmentés.
Site de l'APUO // Article leDroit
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