L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) se dit préoccupée par la nomination controversée de l’ex-ministre conservateur James Moore au poste de chancelier de l’Université de Northern British Columbia (UNBC).
« Nous nous demandons si les règles et les exigences légales encadrant le processus de nomination ont bien été observées. Le Sénat de l’UNBC a clairement fait savoir la semaine dernière qu’il n’avait pas été consulté suffisamment, ce qui pourrait constituer une violation de la loi créant l’Université de Northern British Columbia », a indiqué le directeur général de l’ACPPU, David Robinson.
L’administration de l’UNBC a annoncé la nomination de M. Moore en novembre dernier, déclenchant sur le coup un raz-de-marée de critiques. Plus de 1 500 personnes ont signé une pétition affirmant leur opposition à cette nomination parce que, pendant la période où il a été au pouvoir, le gouvernement conservateur, dont James Moore faisait partie, a muselé les scientifiques fédéraux, réduit le financement de la recherche et sabré les normes de protection de l’environnement.
« L’UNBC aurait pu éviter la controverse et le mouvement d’opposition que sa décision a suscités si elle avait consulté comme il se doit la communauté académique afin de juger du bien-fondé de la nomination de M. Moore et de sa conformité avec les valeurs et les principes mêmes de l’Université. L’ACPPU examinera ce dossier plus à fond pour déterminer si le processus de nomination officiel a été suivi », a ajouté David Robinson.
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