Dans un rapport accablant, un comité d’enquête de l’ACPPU blâme sévèrement la direction de l’Université Capilano pour avoir entravé la liberté académique du professeur George Rammell en saisissant et en détruisant une œuvre d’art satirique de la rectrice de cet établissement de la Colombie-Britannique.
« Le résultat de l’enquête est clair : l’administration de l’Université Capilano a agi de mauvaise foi en choisissant une interprétation très large de ses règlements internes sur le harcèlement et le milieu de travail respectueux pour faire taire George Rammell », a commenté le directeur général de l’ACPPU, David Robinson. « Souhaitons que cela serve de leçon à tous ceux qui souhaiteraient entraver la liberté académique pour des raisons politiques. »
Le rapport de 14 pages du comité d’enquête a été écrit par Jason Brown (Université Thompson Rivers) et Terri Van Steinburg (Université Polytechnique Kwantlen). Les deux experts étaient chargés d’étudier la saisie et le démembrement de la sculpture Blathering On in Krisendom et ils ont conclu que George Rammell avait été lésé dans sa liberté d’expression et qu’il avait toute la latitude académique de critiquer une décision administrative de l’établissement.
En conséquence, l’ACPPU recommande notamment que :
- L’administration présente des excuses publiques au professeur Rammell;
- L’Université s’engage à défendre et promouvoir activement la liberté académique.
L’Association canadienne des professeurs d’université est une instance nationale qui représente 68 000 professeurs et membres du personnel à travers 120 universités et collèges du pays.
*Une copie du rapport, en anglais seulement, est disponible ici.
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