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​University of Winnipeg

Études disponibles

  • (1999). Joint Womens’ Pay Equity Committee Report. Université de Winnipeg.

L’étude de 1999 avait pour but de faire des recommandations, le cas échéant, quant au rajustement du salaire de base des professeurs. Les questions d’équité de genre étaient prévues par une convention collective entre l’association des professeurs de l’université (UWFA) et le conseil d’administration.

L’étude a utilisé une base de données administrative des membres de l’association des professeurs de l’université. Au total, 264 observations ont été faites, dont 89 correspondaient à des professeures. La base de données a été compilée à partir des dossiers des ressources humaines, et chaque membre du corps professoral a été invité à vérifier ses renseignements personnels.

L’une des principales préoccupations de l’étude était de savoir si certaines variables allaient fausser l’analyse de régression multiple du salaire. La première étape de l’étude visait à déterminer dans quelle mesure les variables explicatives potentielles présentaient un biais de genre. Un test de Student fondé sur la régression multi-logit est utilisé dans cette analyse. Ensuite, une régression multiple est utilisée sur le salaire afin de déterminer les écarts salariaux en fonction du genre. Deux régressions multiples finales ont été utilisées pour déterminer les écarts salariaux. La première régression estimait le salaire selon des niveaux et la deuxième utilisait le logarithme du salaire en fonction du genre, de l’âge, du nombre d’années depuis l’obtention du diplôme le plus élevé, du nombre d’années depuis la nomination, de la formation, et d’une série de variables fictives indiquant le poste, le rang ou la titularisation.

La première série de régressions n’a pas permis d’établir que les femmes étaient victimes de discrimination en matière d’avancement. Cependant, certaines preuves de discrimination à l’égard des femmes ont été relevées dans les années d’expérience, ce qui peut refléter une discrimination antérieure. À la suite de cette observation, les années d’expérience ont été remplacées par les années depuis la nomination dans la régression finale.

Quant aux niveaux, un désavantage de 1 346,20 $ (2 %) dans le salaire moyen a été observé pour les femmes. Cependant, aux fins du rajustement salarial, l’étude a imputé le changement nécessaire en rajustant les salaires des femmes jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’écart salarial détectable. Cette méthode suggérait qu’un rajustement de 1,8 % devrait être appliqué au personnel féminin. Aussi, l’étude suggérait que la régression non linéaire (en logarithmes) offrait une meilleure correspondance aux données.

Au bout du compte, l’étude recommandait un rajustement du salaire de base de 1,8 % pour toutes les professeures. De plus, il était recommandé que les méthodes établies dans l’étude soient utilisées de nouveau en 2004 pour déterminer si les écarts salariaux persistaient.