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University of Victoria

Études disponibles

L’étude sur la gouvernance de l’équité a été menée sur la base de suggestions du comité de la condition féminine. Elle avait pour objectif de recueillir des informations sur l’expérience des professeurs et d’évaluer les facteurs qui incitent les hommes et les femmes à participer à la gouvernance universitaire. L’étude diffère de nombreuses autres études puisqu’elle ne porte pas sur l’équité salariale. Pour l’étude de 2014, un comité mixte d’enquête sur l’équité salariale entre les genres à l’Université de Victoria a été créé afin d’entreprendre une enquête statistique sur la relation entre le genre et le salaire parmi les professeurs et les bibliothécaires de l’université et de formuler des recommandations pour corriger les disparités salariales, s’il y a lieu.

La première enquête portait sur l’ensemble des professeures occupant un poste à temps plein pendant l’année scolaire 1992-1993. Un échantillon de professeurs masculins a été jumelé aux professeures sur la base du nombre d’années depuis l’obtention du diplôme le plus élevé, du rang académique et de la division académique. Les répondants étaient composés d’un nombre égal d’hommes et des femmes, pour un total de 278. La deuxième enquête portait sur 225 membres du corps professoral et du personnel professionnel, lesquels ont participé à des comités de recherche entre 1990 et 1992. Cette étude était composée de 50 femmes et de 175 hommes. Aussi, trois hommes et trois femmes ont participé à des entretiens confidentiels. Dans l’étude de 2014, l’ensemble de données provenait du bureau d’analyse institutionnelle de l’Université de Victoria. Il comprenait 699 professeurs titulaires ou en voie de titularisation, 60 professeurs adjoints ou professeurs, et 24 bibliothécaires. Les professeurs titulaires, ceux en voie de titularisation, les professeurs adjoints et ceux de la filière de l’enseignement ont tous été regroupés en un seul ensemble de données. L’analyse des bibliothécaires a été menée séparément. Les membres du corps professoral de la division des sciences médicales ont été exclus. Toutes les allocations ont été retirées des données salariales, et les données salariales de toutes les personnes nommées à un poste à temps partiel ont été majorées pour estimer les pleins salaires.

L’étude de 1993 était une combinaison d’enquêtes et d’entretiens confidentiels. Aucun modèle statistique n’a été appliqué. Certaines questions ont été posées à des fins d’identification, par exemple aux professeurs, mais l’objectif principal était d’étudier les expériences administratives. Les répondants ont indiqué s’ils avaient eu une expérience administrative dans une autre université, une expérience administrative à l’Université de Victoria, les raisons pour lesquelles ils n’avaient pas été choisis pour un poste administratif, les raisons pour lesquelles ils ont refusé une nomination pour un poste administratif, et les circonstances dans lesquelles ils envisageraient un poste administratif. Les comités de recherche ont été interrogés sur le niveau de poste administratif qu’ils recherchaient, les raisons de choisir un candidat, et les raisons de ne pas choisir un candidat.

Dans l’étude de 2014, une analyse de régression multiple a été utilisée sur le corps professoral, et une régression distincte a été faite pour les bibliothécaires. Les chercheurs ont utilisé une nouvelle approche pour regrouper les professeurs et les départements. Plutôt que d’utiliser le département ou la faculté, les observations ont été regroupées en « unités ». Ces unités s’inscrivent de façon générale dans la lignée des facultés, mais certains départements ont bénéficié de leur propre traitement. Les chercheurs ont décidé d’éviter la colinéarité entre l’expérience et les autres « variables temporelles », et seule l’expérience a été utilisée puisqu’elle représentait la plus longue période consignée. Le modèle de faculté a été exécuté selon les niveaux et le logarithme du salaire. Le salaire a été régressé en fonction de l’unité, du genre et de l’expérience. Pour les bibliothécaires, le salaire a été régressé en fonction du genre et de l’expérience.

Les résultats de l’étude de 1993 représentent simplement la mise en tableau des réponses à l’enquête. Les auteurs du rapport n’ont pas inclus d’analyse des résultats. Dans l’étude de 2014, les modèles linéaires et log-linéaires ont montré que le genre semble avoir un effet cumulatif sur le salaire, c’est-à-dire que les professeurs masculins semblent gagner davantage par année d’expérience que les professeures. Cependant, les professeures ayant moins de 6,5 années d’expérience dévoilaient un salaire plus élevé que les professeurs masculins lorsque les autres facteurs étaient modulés. Comme le résultat dépend d’un facteur dynamique, il n’y a pas « d’écart » estimé en soi, mais plutôt deux formules de rajustement salarial, une pour les hommes (ayant moins de 6,5 années d’expérience) et l’autre pour les femmes (ayant plus de 6,5 années d’expérience). Pour les bibliothécaires, l’étude n’a pas pu tirer de conclusions fermes concernant les disparités salariales et le genre en raison de la petite taille de l’échantillon et de l’absence d’autres variables de contrôle.

L’étude de 2014 a produit des recommandations de rajustements salariaux, l’une pour les professeurs masculins et l’autre pour les professeures. Essentiellement, les professeurs masculins ayant moins de 6,5 années d’expérience ont obtenu une augmentation et les professeures ayant plus de 6,5 années d’expérience en ont bénéficié. La correction a été suggérée comme égalisant la différence entre les genres qui s’accumule avec l’expérience.