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Carleton University

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En 2015, l’association a entrepris une étude sur l’équité salariale à l’aide des données de 2014. L’étude a utilisé une analyse de régression, régressant les salaires en dollars selon le rang, le nombre d’années à ce rang et les variables pour mesurer la discipline. L’étude a révélé qu’il y avait un écart salarial brut de 11 275 $ et un écart salarial rajusté de 300 $ pour les professeurs en voie de titularisation. L’écart salarial rajusté des professeurs était d’environ 2 700 $, mais n’était pas statistiquement significatif. Les bibliothécaires n’ont pas été inclus dans l’analyse en raison de leur petit nombre. Au bout du compte, le genre ne s’est pas avéré être un facteur déterminant statistiquement significatif des salaires.

L’étude révèle que le rang est un facteur déterminant des salaires et qu’il existe des différences importantes entre les genres. Elle suggère que la discrimination structurelle en matière d’embauche pourrait être un facteur possible de l’écart brut.

L’étude attribue également ses conclusions au fait que les professeurs de l’Université Carleton sont rémunérés en vertu d’une convention collective, plutôt que d’un système de « rémunération au mérite » dans lequel la rémunération est déterminée par les directeurs de département et les doyens. L’auteure souligne que les écoles où il existe des disparités salariales statistiquement importantes, comme l’Université de Victoria et l’Université de la Colombie-Britannique, utilisent des systèmes de rémunération au mérite.

En 2018, l’association a entrepris une importante mise à jour de l’étude de 2015 sur les écarts salariaux entre les genres. Cette analyse renfermait trois changements méthodologiques majeurs : l’exclusion de la multicollinéarité, l’inclusion de termes d’interaction s’il y a lieu, et l’adoption de la décomposition de Blinder-Oaxaca des écarts salariaux entre les genres. Stewart (2015) n’a trouvé aucune différence statistiquement significative entre les salaires des femmes et des hommes à l’Université Carleton. Par contre, l’étude de 2018 a relevé des écarts salariaux statistiquement significatifs entre les femmes et les hommes de toutes les facultés, à l’exception de la faculté du commerce et de l’administration.