La gouvernance pendant la pandémie de COVID-19
Cette séance de discussion portait sur les mesures concrètes à prendre pour garantir le respect de ces principes, ainsi que sur les leçons à tirer sur ce que le personnel académique peut faire pour renforcer la gouvernance dans les établissements où il enseigne. La gravité de la situation actuelle exige certes une certaine souplesse, mais l’approbation de toute modification aux politiques académiques devrait toujours être du ressort des organes de gouvernance académique, conformément aux principes de gouvernance partagée.
Le groupe de travail spécial des deux coprésidents du Comité de direction de l’ACPPU sur la gouvernance a souligné que les associations de professeur(e)s d’université doivent continuer de jouer un rôle décisif dans les décisions et les politiques académiques de leurs établissements pendant la pandémie. « Nous devons défendre les droits et intérêts de nos membres et définir des stratégies pour l’avenir. Nous devons faire en sorte qu’ils participent à la gouvernance et à la vie de nos associations et ne se contentent pas de les représenter. Nous devons les faire participer », a insisté la coprésidente Robin Whitaker.
Le président de l’Association of Nova Scotia University Teachers (ANSUT), Scott Stewart, a conseillé aux associations membres de défier leurs administrations et de faire leur propre analyse financière. Il a expliqué que beaucoup d’établissements utiliseront la crise pour imposer des mesures.