À neuf mois des prochaines élections générales, le gouvernement de l’Ontario a dévoilé des plans pour la création d’une nouvelle université de langue française.

« C’est un progrès considérable dans la création de la première université autonome de langue française en Ontario », a déclaré Deb Matthews, ministre de l’Éducation postsecondaire et du Développement des compétences, dans un communiqué.

La décision découle d’un rapport déposé l’année dernière par l’ancienne Commissaire aux langues officielles et présidente du Conseil de planification pour une université de langue française, Dyane Adam.

La ministre Matthews a déclaré que le nouvel établissement serait « gouverné par et pour les francophones (et) … permettrait d’offrir un accès à une éducation postsecondaire en français de haute qualité dans la région du Grand Toronto et dans le centre et le sud-ouest de l'Ontario ».

La communauté franco-ontarienne réclame un meilleur accès aux études postsecondaires en français depuis longtemps. À l’heure actuelle, 75 % des finissants au secondaire n’ont d’autre choix que d’étudier en anglais, faute d’offre adéquate dans leur langue maternelle. Si le projet va de l’avant, la nouvelle université ouvrirait ses portes à Toronto à la rentrée d’automne 2020 et pourrait accueillir 350 étudiants.