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Permanence des cliniciens universitaires

Énoncé de principes de l'ACPPU

La permanence, pierre angulaire de l’université contemporaine et garantie juridique fondamentale de la liberté académique, est essentielle à la préservation de la liberté intellectuelle et au maintien de normes professionnelles élevées dans l’enseignement postsecondaire et la recherche savante. Les raisons de l’importance de la permanence valent autant dans les sciences de la santé que dans toute autre discipline. Il est crucial que les cliniciens universitaires jouissent de la liberté académique pour pouvoir exercer au mieux leur jugement professionnel dans la pratique clinique, l’enseignement et la recherche : des vies humaines en dépendent.

La permanence en médecine et dans les autres sciences de la santé, comme dans chacune des autres disciplines, n’a pas grande signification si elle n’assure pas la sécurité économique. Dépourvue d’une telle sécurité, la permanence reste une coquille vide. Pour les cliniciens universitaires1, la sécurité économique implique nécessairement qu’une part importante de leur revenu soit protégée par leur titularisation. Le montant garanti devrait à tout le moins être égal au salaire des membres du personnel académique non clinicien de rang équivalent.​

Approuvé par le Conseil de l’ACPPU, mai 2014.

Note
1 Le terme « cliniciens universitaires » désigne le personnel enseignant clinicien qui a pour fonctions de dispenser des soins aux patients et d’enseigner les soins aux patients, contrairement aux spécialistes des sciences fondamentales qui n’effectuent pas de travail clinique. Ces derniers, pour la plupart, bénéficient de conditions de travail semblables à celles de leurs homologues qui travaillent à l’université dans les facultés autres que la faculté de médecine, et sont souvent visés par la convention collective applicable à l’association du personnel académique général. Dans les plupart des écoles de médecine du Canada, les termes « professeur plein temps géographique » ou « PTG » désignent ce que nous appelons des « cliniciens universitaires ».