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McGill sur la sellette pour des allégations de violation de liberté académique

L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) s’inquiète des circonstances entourant la démission surprise du professeur Andrew Potter de son poste de directeur de l’Institut des études canadiennes de l’Université McGill.

Le professeur Potter s’est retrouvé au centre d’une controverse cette semaine à la suite de la publication d’une chronique d’opinion pour le magazine Maclean’s dans laquelle il soutenait que le cafouillis entourant la gestion de la récente tempête de neige à Montréal était le reflet d’une « société pathologiquement aliénée et peu solidaire ».

Selon certains médias, la tempête médiatique et politique déclenchée par cette chronique aurait amené l’administration de McGill à exiger la démission de M. Potter comme directeur de l’Institut.

« Si c’est bel et bien vrai que l’administration de McGill a cédé aux pressions extérieures et obligé le professeur Potter à démissionner, il s’agirait d’un des cas les plus flagrants et sérieux de violation de la liberté académique des plus récentes années, a indiqué le directeur général de l’ACPPU, David Robinson. Nos universités ont comme devoir absolu de protéger et défendre la liberté académique des universitaires de toute influence de l’extérieur. »

M. Robinson souligne que la politique de McGill sur la liberté académique est pourtant claire en affirmant que « [l’] université et ses officiers ont le devoir de protéger la liberté académique de sa communauté de savants, autant individuellement que collectivement, de toute violation ou influence externe indue et aussi afin de maintenir l’autonomie institutionnelle de l’université ».

L’ACPPU demande à l’administration de McGill de clarifier les circonstances entourant les événements qui ont mené à la démission du professeur Potter.

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Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter:

Valérie Dufour, Directrice des communications, (613) 293-1810 ou dufour@caut.ca