Back to top

Déclaration de l’ACPPU pour la Journée internationale de la femme 2016

La Journée internationale de la femme est l’occasion d’apprécier le chemin parcouru pour l’atteinte de l’équité des femmes au Canada et dans le reste du monde, mais c’est également l’occasion de se rappeler que les inégalités et les injustices persistent et que la lutte n’est pas terminée.

Dans les universités et les collèges du Canada, les femmes continuent à vivre du sexisme et demeurent confrontées au harcèlement et à la violence. Toutes les femmes, mais plus particulièrement les autochtones et les minorités raciales, continuent d’être sous-représentées parmi les universitaires des rangs les plus élevés et elles sont plus susceptibles d’occuper des emplois précaires. Les femmes sont encore sous-représentées dans certaines disciplines dont en science, en technologie, en génie et en mathématiques.

Ce déséquilibre en éducation postsecondaire se constate en consultant les récipiendaires des subventions et bourses du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada annoncés récemment. Seulement 17 % des 130 Chaires de recherche du Canada du CRSNG ont été octroyées à des femmes et il s’agissait de la première fois depuis 1991 qu’une scientifique remportait la médaille d’or Gerhard-Herzberg en sciences et en génie du Canada.

En cette Journée international de la femme, l’ACPPU et ses membres sont fiers de célébrer les réalisations accomplies et réitèrent leur engagement ferme à promouvoir l’égalité et la justice pour toutes les femmes.


Contact pour les médias

Angela Regnier, agente des communications, Association canadienne des professeures et professeurs d'université, 613-726-5186 (bureau), 613-601-6304 (cellulaire)