Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, est retourné à Queen’s Park avec un troisième gouvernement majoritaire consécutif après les élections anticipées du 27 février. Moins de la moitié des électeurs admissibles ont participé au scrutin.
JP Hornick, président du Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario, a déclaré que le premier ministre n’avait pas reçu « un mandat fort de la part de la population de l’Ontario ». JP Hornick a ajouté : « La démocratie ne se limite pas aux élections. [...] Il s’agit de construire notre pouvoir ensemble pour améliorer les choses. Il s’agit de lutter contre les mauvaises décisions et de tenir les gouvernements responsables. »
Nigmendra Narain, président de l’Union des associations des professeurs des universités de l’Ontario, a déclaré que ces dernières années ont vu « un modèle de financement provincial qui ne tient pas compte des avantages à long terme de l’éducation universitaire pour les Ontariennes et Ontariens et l’économie de l’Ontario ».
Pendant ce temps, le SCFP Ontario, le syndicat qui représente 290 000 travailleuses et travailleurs du secteur public, s’est engagé à se battre et à résister contre « l’effroyable programme contre les travailleuses et travailleurs des conservateurs ».
La victoire des progressistes-conservateurs survient dans un contexte de sous-financement chronique de l’enseignement postsecondaire, les universités et collèges de l’Ontario ayant le plus faible niveau de financement par étudiant au Canada.