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Le plus grand syndicat universitaire de Nouvelle-Écosse, la section locale 3912 du SCFP, en grève

(Ottawa – 21 octobre 2022) L'association membre de l'ACPPU, la section locale 3912 du SCFP, a déclenché une grève cette semaine pour réclamer des augmentations de salaire attendues depuis longtemps, entre autres revendications contractuelles.

« Malheureusement, le dernier message de l'équipe de négociation de l'Université, le 29 septembre, était que si nous ne faisons pas la grève, nous n'obtiendrons pas les augmentations que nous demandons », a déclaré Gabor Lukacs, agent de communication de la section locale 3912 du SCFP, dans une entrevue accordée à Global TV Halifax la veille du début de la grève, le 19 octobre.

Le syndicat regroupe plus de 3 000 membres du personnel académique à temps partiel, auxiliaires d'enseignement, correcteurs et manifestants de l'Université Dalhousie, de l'Université Mount Saint Vincent (MSVU) et de l'Université Saint Mary's (SMU). Ils réclament des conditions de travail équitables et des augmentations de salaire qui, comme l'a affirmé Gabor Lukacs, « ... nous placeraient dans une situation financière comparable à celle de nos pairs des autres universités de recherche canadiennes et compenseraient l'inflation. »

Le Dalhousie Student Union (DSU) a émis une déclaration publique de solidarité avec les membres de la section locale 3912 du SCFP. Le DSU, qui représente plus de 20 000 étudiants de l'Université Dalhousie, demande à l'Université de répondre aux revendications du syndicat pour un salaire décent et des conditions de travail équitables pour les travailleuses et travailleurs universitaires qui, selon le DSU, « constituent l'épine dorsale de l'infrastructure d'enseignement et d'apprentissage de l’Université Dalhousie ».

Le rapport de divulgation de la rémunération du secteur public incluant les données de l’Université Dalhousie pour 2021-2022 montre que, parmi d'autres augmentations de salaire des cadres supérieurs, le salaire du président Saini a augmenté de 13 % pour atteindre 558 154 $ l'an dernier. Ceci, alors que les salaires des travailleuses et travailleurs universitaires n'ont pas bougé depuis plus de trois ans malgré l'inflation.

« Le coût de la vie en Nouvelle-Écosse est élevé et continue d'augmenter, mais les salaires n'ont pas suivi, a déclaré M. Lukacs. Nous avons des membres qui ont recours à des banques alimentaires tout en travaillant et en étudiant à temps plein. »

L'ACPPU est entièrement solidaire avec la section locale 3912 du SCFP et exhorte ses membres à communiquer avec les dirigeants de l’Université Dalhousie, de l'Université Mount Saint Vincent et de l'Université Saint Mary's pour leur demander de retourner à la table de négociation afin de conclure une entente équitable.