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Recherche et travaux d’érudition

Même dans les établissements d’enseignement axés sur la recherche où la charge de travail du corps professoral est habituellement composée d’enseignement, de recherche et de service dans des proportions respectivement de 40 %, 40 % et 20 %, il est fréquent qu’à l’égard des bibliothécaires et des archivistes, les attentes professionnelles énoncées dans les conventions collectives portent encore essentiellement sur la pratique professionnelle.

La « pratique » ou les « responsabilités » professionnelles, qui peuvent varier considérablement d’un membre à l’autre, sont celles qui sont propres aux bibliothécaires et aux archivistes professionnels dont l’apport est indispensable à la vitalité académique et au succès de la communauté académique. Les bibliothécaires et les archivistes ont habituellement des responsabilités à l’égard du service à la collectivité et parfois de la recherche mais, la plupart du temps, ces responsabilités représentent une proportion bien plus faible de leur charge de travail que celle occupée par la pratique et les responsabilités professionnelles.

Cependant, un pourcentage croissant de bibliothécaires et d’archivistes ont fait pression au cours des dernières décennies pour qu’une plus grande place soit accordée aux travaux d’érudition ‒ ce qui va généralement de pair avec une réduction du temps consacré à la pratique professionnelle. Une disposition de la convention collective de l’Association des professeures et des professeurs de l’Université Laurentienne met les bibliothécaires et les archivistes sur un pied d’égalité avec les professeurs en ce qui a trait à la répartition de la charge de travail :

5.40 Charge de travail universitaire

5.40.2 Pendant l’année universitaire, la charge de travail d’un membre à temps plein comporte: (a) l’enseignement ou l’exercice de la fonction de bibliothécaire ou d’archiviste, y compris la supervision d’étudiants de tous les cycles; (b) les travaux d’érudition ainsi que les engagements envers les organismes subventionnaires externes; (c) la régie, les tâches administratives et les autres contributions à l’Université. Normalement, la distribution de la charge de travail parmi les trois (3) composantes principales est la suivante: quarante pour cent (40 %) à l’enseignement ou aux fonctions de bibliothécaire ou d’archiviste; quarante pour cent (40 %) aux travaux d’érudition, y compris les engagements envers les organismes subventionnaires externes; et vingt pour cent (20%) à la régie de l’Université, aux tâches administratives et aux autres contributions à l’Université14.


14 Convention collective de l’Association des professeures et des professeurs de l’Université Laurentienne, 2019-2022, article 5.40, Charge de travail académique.