Back to top

Défenseur de janvier : CBUFA et MUNFA en grève - La DFA ratifie une nouvelle convention collective - L'UPEIFA utilise tous les moyen juridiques

Une fois par mois, nous envoyons une un fil de presse à nos abonnés, qui comprend les dernières nouvelles de l'ACPPU et du secteur de l'éducation postsecondaire. Ce fil de presse a été envoyé le 31 janvier 2023. Inscrivez-vous pour recevoir le fil de presse directement dans votre boîte de réception.

Dans ce numéro:

  • La Dalhousie Faculty Association ratifie une nouvelle convention collective
  • L’University of PEI Faculty Association : Par tous les moyens juridiques
  • Les membres de la MUNFA descendent dans la rue
  • Grève à l’Université du Cape Breton
  • Sondage sur l'état de la profession du personnel académique en milieu postsecondaire

Nouvelles des membres

La Dalhousie Faculty Association ratifie une nouvelle convention collective

La Dalhousie Faculty Association (DFA) a ratifié une nouvelle convention collective à la suite de sa réunion de conciliation du début janvier.  

À la mi-décembre, la DFA a organisé un vote de grève auquel ont pris part 82,2 % de ses membres. Selon une déclaration de la DFA, une écrasante majorité d’entre eux, soit 92,2 % des membres ayant participé au vote, ont voté en faveur de la grève s’il n’était pas possible de conclure une entente satisfaisante à la table des négociations.

Les salaires sont une des questions centrales auxquelles se butent les parties. Comme le faisait remarquer la DFA, les augmentations offertes par le conseil sur une période de trois ans étaient inférieures aux taux négociés à l’Université Acadia, à l’Université Sainte-Anne et au Nova Scotia Civil Service.

La DFA est l’agente négociatrice accréditée de plus de 1 000 professeures et professeurs, chargées et chargés de cours, bibliothécaires et conseillères et conseillers professionnels de l’Université Dalhousie.


L’University of PEI Faculty Association : Par tous les moyens juridiques

En avril dernier, l’University of Prince Edward Island Faculty Association (UPEIFA) a entamé des négociations en vue de se doter d’une nouvelle convention collective. Parmi les questions non résolues figurent les prestations d’assurance santé mentale, le nombre de membres du personnel enseignant à temps plein et les salaires.

Au mois d’août, l’UPEIFA a demandé de procéder à la conciliation pour briser l’impasse entre les parties. Or, une déclaration publiée par l’association à la fin de l’année dernière indiquait que le ministre Bloyce Thompson avait laissé traîner la nomination d’une conciliatrice bien au-delà de la fenêtre de 10 jours prévue par la loi.

Selon le président de l’UPEIFA, Michael Arfken, « en ce début de quatrième mois d’ingérence gouvernementale dans un processus de conciliation qui ne semble pas vouloir se terminer, il apparaît de plus en plus clair que les actions du gouvernement font considérablement obstacle à la négociation collective et créent des conditions propices à l’enlisement du conflit de travail à l’Université de l'Île-du-Prince-Édouard. »

La Caisse de défense de l'ACPPU appuie l’action judiciaire entamée par l’UPEIFA pour faire cesser l’ingérence continue du gouvernement dans ses négociations collectives.
« La LUPEIFA est prête à prendre tous les moyens juridiques possibles afin de préserver la qualité de l’éducation de notre établissement et de créer une meilleure université », indiquait une déclaration de l’association.


Les membres de la MUNFA descendent dans la rue

Plus de 800 membres du personnel enseignant de l’Université Memorial ont déclenché une grève le 30 janvier dernier.

Une majorité écrasante des membres de la Memorial University of Newfoundland Faculty Association (MUNFA) ont voté en faveur de la grève si aucune entente n’était conclue avant la fin du mois.

« En raison de la réticence de l'administration à négocier, il semble que rien de plus ne puisse être accompli tant que nos membres n'auront pas démontré leur force sur les lignes de piquetage », a déclaré la MUNFA dans un avis à ses membres. « Malgré le vote de grève historique des membres de la MUNFA le 18 janvier, les positions de l'administration sur les questions cruciales de la négociation n'ont que très peu évolué en plus d'un an. »

L’association qui représente le personnel enseignant, les bibliothécaires et les conseillères et conseillers de l’Université Memorial a déclenché une grève pour briser l’impasse relative à plusieurs questions, dont la sécurité d’emploi du personnel enseignant contractuel, les charges de travail, la gouvernance collégiale et les salaires.

« Les chargées et chargés de cours de l’Université Memorial figurent déjà parmi le personnel enseignant le moins bien payé du Canada. La proposition de l’employeur est conçue pour faire baisser encore davantage les salaires », indiquait un rapport de la MUNFA paru avant la grève. Apprenez-en davantage ici.


Grève à l’Université du Cape Breton

Les membres de la Cape Breton University Faculty Association ont déclenché la grève afin de se doter d’une convention collective équitable.

« Nous reconnaissons qu’il s’agit d’une situation difficile pour tout le monde, surtout les étudiantes et étudiants. Mais nous sommes prêts à descendre dans la rue si c’est ce que nous devons faire pour obtenir une entente acceptable », a dit le porte-parole de la CBUFA, Peter MacIntyre.

L’argent demeure la pierre d’achoppement principale. Durant la conciliation, l’association a modéré ses demandes salariales, mais la contre-offre de l’administration ne permettrait toujours pas aux salaires de suivre l’augmentation du coût de la vie. En revanche, la haute direction s’est consenti une hausse salariale de 10 % cette année.

Le récent rapport de l’Association of Nova Scotia University Teachers, intitulé Culture of Entitlement, démontre que les salaires des membres de la haute direction de l’université ont augmenté de 84 % durant les dix dernières années en Nouvelle-Écosse. Durant la même période, les salaires du personnel enseignant ont augmenté de 17,5 % seulement, soit moins de 2 % par année.

Sur notre radar

Sondage sur l'état de la profession du personnel académique en milieu postsecondaire

Que pensez-vous vraiment de votre travail? L'ACPPU souhaite le savoir.  

Compte tenu des changements importants survenus au cours des deux dernières années, l'ACPPU souhaite mieux comprendre les expériences et les attitudes du personnel académique à l'égard de l'emploi, du milieu de travail et du secteur de l'enseignement postsecondaire. Le sondage sur l'état de la profession du personnel académique en milieu postsecondaire aidera à cerner les problèmes et les besoins actuels du personnel académique dans les universités et les collèges. 

Nous aimerions que les associations et leurs membres nous fassent part de leurs commentaires afin de nous aider à déterminer la meilleure façon de servir la communauté de l'ACPPU.  

Veuillez prendre quelques minutes pour participer à ce sondage anonyme. Merci d'avance de votre temps et votre contribution!  

Il ne reste plus que deux jours pour participer à cette enquête ! 

La date limite pour y répondre est le 3 février 2023. 

Complétez notre sondage

Offres d’emploi

 

TravailAcademique.ca

Consulter toutes les offres d’emploi