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Communiqué de presse

Le projet de loi de la Nouvelle-Écosse représente une ingérence politique inacceptable dans les universités, selon l’ACPPU

25-02-2025

Le 25 février 2025 – Selon l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU), le gouvernement de la Nouvelle-Écosse a proposé de nouveaux pouvoirs radicaux qui violeraient l’autonomie des universités.

La semaine dernière, le gouvernement provincial a présenté le projet de loi 12, Loi sur l’enseignement supérieur et la recherche [traduction]. Ce projet de loi permettrait au ministre de l’Enseignement supérieur de refuser des subventions si une université ne démontre pas de manière satisfaisante comment elle répond aux « priorités sociales et économiques » du gouvernement.

« Les actions du gouvernement représentent une ingérence politique inacceptable dans les affaires éducatives internes des universités », a déclaré David Robinson, directeur général de l’ACPPU.

Le projet de loi 12 établirait également de nouvelles exigences afin que les subventions accordées par Research Nova Scotia soutiennent la recherche alignée sur les priorités politiques du gouvernement.

Ce projet de loi exigerait que 50 % des membres du conseil d’administration des universités soient nommés par la province. Auparavant, les nominations provinciales variaient d’un établissement à l’autre, allant d’environ zéro à 35 % des membres du conseil.

« Les universités doivent être autonomes par rapport au gouvernement afin que les décisions qu’elles prennent soient fondées sur des priorités éducatives et non sur des diktats politiques », a soutenu David Robinson.

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