Énoncé de principes de l'ACPPU
1
Le personnel académique francophone des établissements postsecondaires est souvent appelé à assurer des fonctions supplémentaires qui peuvent prendre la forme, entre autres, de traductions de documents du français vers l’anglais (et parfois vice-versa), ainsi que de tâches d’interprétation, de représentation ou de communication. Ces demandes de prestations supplémentaires peuvent émaner de diverses instances administratives ou départementales, de même que de l’association du personnel académique. Ces tâches, qui ne font l’objet d’aucune reconnaissance officielle, soulèvent d’importants problèmes d’équité pour les francophones dans la mesure où elles ne sont habituellement pas assignées au personnel académique anglophone.
2
Les établissements postsecondaires devraient mettre sur pied un service de traduction dans les deux langues officielles pour soutenir les membres du personnel académique dans leur travail. Les travaux de traduction effectués par des membres francophones du personnel académique en plus de leurs fonctions officielles devraient être reconnus dans leur charge de travail ou bien rémunérés1.
3
Le surcroît de travail de nature linguistique destiné à appuyer la recherche, la diffusion du savoir, la didactique et la pédagogie, telles la traduction écrite ou orale ou la révision, la représentation en français ou l’interaction avec des parties intéressées de l’établissement, devrait être considéré comme un apport au travail académique et être pris en compte lors de l’étude des demandes de permanence ou de promotion, ou dans tout processus d’attribution reposant sur l'évaluation du dossier (par exemple, pour l'obtention de subventions internes de recherche, pour des demandes de congé sabbatique, etc.).
Approuvé par le Conseil de l’ACPPU, novembre 2012.
Note
1 Cette disposition vise à faire reconnaître le travail des membres du personnel académique engagés sous contrat et pour qui ce travail ne relève pas de leurs fonctions rémunérées.