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Liberté académique et politiques de respect en milieu de travail

Énoncé de principes

Lorsque les établissements d’enseignement élèvent la politesse en principe régulateur de la vie académique – codifié dans des politiques de respect en milieu travail, applicable par la force exécutoire de sanctions et justifié par les interventions purement subjectives des plaignants –, ils posent une sérieuse menace à la liberté académique et à la liberté d’expression.

L’intérêt public est servi lorsque les établissements d’enseignement postsecondaire sont les bastions de la libre recherche et des débats passionnés. La liberté académique et la liberté d’expression sont essentielles pour confronter les pouvoirs et les systèmes d’oppression enracinés, y compris, mais sans s’y limiter, le racisme, le sexisme et l’homophobie. Lorsque la censure exercée par le biais de politiques de respect en milieu de travail devient acceptable, les voix dissidentes des populations marginalisées sont rendues encore plus vulnérables, les perspectives hégémoniques se renforcent et toute la société en souffre.

Les politiques de respect en milieu de travail ne devraient pas être mises en place par les établissements postsecondaires, et leurs modalités ne devraient jamais être intégrées dans les conventions collectives. Les politiques de respect milieu de travail déjà mises en place dans ces établissements devraient être annulées. Dans le cas où l’annulation n’est pas possible sur-le-champ, ces politiques devraient être conformes aux exigences suivantes :

Les politiques devraient en outre garantir le droit à une défense pleine et entière face à une plainte. Elles devraient prévoir tout particulièrement les éléments suivants :

Approuvé par le Conseil de l’ACPPU en novembre 2018;
Examiné, aucun changement, février 2023.

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